« Danser, de peur … » ou un essai de sociabilité.
Une rencontre avec le silence. Lorsque la musique et la danse se rencontrent l’une et l’autre. Daniel Dobbels et Gérard Pesson nous offrent une œuvre d’écoute, dans laquelle deux arts dialoguent et se racontent : les corps se posent sur la partition au travers de leurs bruits inévitablement accentués, tandis que la musique entre dans la danse, au sens propre comme au sens figuré.
Des corps désarticulés, des âmes déshumanisées, qui tentent de se découvrir, de s’apprendre. L’un, l’autre ! L’un vers l’autre. L’un à l’autre … L’un et l’autre. L’un pour l’autre ? En vain ! Le chef d’orchestre, même lui, ne pourra rien y faire. La compagnie De l’Entre-Deux, une merveille disais-je, le ciel aura fini par leur tomber sur la tête.
Finissons tout de même par une note d’humour : « Le chef d’orchestre, il est frappadingue. Moi, il m’a fait penser à un schizophrène. Ils l’ont même raccompagné à la fin. » Merci tonton.
|